28 février 2018

N° 198 - Tous maboules ?


Les nouvelles du monde sont suffisamment effrayantes et préoccupantes pour que, l'espace de deux minutes, vous m'autorisiez à prendre la plume afin de me faire l'écho (corico) d'autres informations puisées à bonne (?) source, dont l'importance ne manquera pas de vous échapper.



J'entends à la radio que samedi soir M. Macron est rentré à l'Elysée, assez tard, avec une poule. Oui, une vraie cocotte, qu'un ponte (sic) de province, monté à Paris avec elle depuis le même village, lui avait, disons, présentée1. Dieu soit Loué (sic) Brigitte n'a pas fait d'histoire et c'est gentiment, son cœur de mère-poule sur la main, qu'elle a accueilli Agathe - c'est son nom - sans prise de bec, sans lui voler dans les plumes. Bien lui en a pris puisqu'un moment plus tard un huissier lui annonçait en termes ampoulés (sic) l'arrivée d'une copine d'Agathe ! Après tout, elle préfère voir son Emmanuel rentrer avec des poulettes aux bras plutôt qu'avec un œuf écrasé sur son pied-de-poule, comme l'an passé. Et puis elle sait que Caroline sa voisine de la Place Beauvau (vaches, cochons, couvées...) a dû elle aussi se faire une raison : Gérard son époux (laid ?) ne s'est pas fait prier quand son devancier lui a demandé de continuer à entretenir non pas deux mais quatre (!) jeunes cocottes qui l'avaient suivi à Paris depuis le port de Cherbourg2... Mais peut-on faire moins quand on s'appelle Collomb et qu'on est en charge de la Maison Poulaga ? Brigitte n'ignore pas non plus que son amie Hélène tolère chez elle une poupoule que Philippe, le premier ministre, a refilée à Christophe, son mari, lequel n'entretient donc pas de relations qu'avec le Parlement3... Mais qu'est-ce donc que ce trafic au plus haut sommet de l'Etat ? Ne serait-il pas grand temps de lancer #balancetoncoqgaulois ?

Trêve de plaisanteries : nous parlons là d'honnêtes et véritables volailles. D'ailleurs, dès avant leur poule-au-pot du dimanche, les Macron ont aménagé un petit enclos en grillage à poule près de la Grille du Coq. A propos, savez-vous comment Mme Le Maire surnomme Bruno, son ministre de mari ? Coquito ! 
Tous maboules4 vous dis-je...



Revue de Bresse

1 Deux poules ont été offertes au président de la République le samedi 24 février au Salon de l'Agriculture. Alors qu'il discutait avec Yves de la Fouchardière, le directeur général des Fermiers de Loué, celui-ci lui a demandé s'il souhaitait repartir avec une poule. Emmanuel Macron a réfléchi quelques secondes, puis accepté ce cadeau : "Ça vous fera un œuf pour le matin" lui a lancé l'agriculteur. Emmanuel Macron a décidé de prénommer cette poule Agathe. Agathe ne partira pas toute seule pour l'Elysée puisqu'en réalité le président a adopté deux poules. Le prénom de la seconde n'est pas encore connu.

2 Avant cette adoption, c'est Gérard Collomb qui fournissait des œufs à l'Elysée. Quatre poules avaient été installées place Beauvau quand Bernard Cazeneuve occupait encore les lieux. Gertrude, Cunégonde, Rosine et Colette sont les reines de la basse cour, où du personnel s'en occupe précieusement : "Au même titre qu'il y a des jardiniers pour entretenir les jardins, il y a des personnes qui s'occupent des poules et se chargent de les nourrir quotidiennement" raconte-t-on au Ministère de l'Intérieur.

3 Pour les 52 ans de Christophe Castaner, le Premier Ministre lui a offert un petit poulet. Un clin d'œil à la phrase lancée par le Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement lors du congrès de la République en marche, où Christophe Castaner s'était tourné vers Edouard Philippe après son premier discours de chef de parti : "Ça allait, mon poulet ?" lui avait-il demandé, micro encore ouvert... 

4 "Ah si vous connaissiez..." ce grand succès de Maurice Chevalier !








1 commentaire:

  1. j'aime ces histoires de poules et cette galanterie*
    qui nous feraient presque croire que tu nous a pondu un... poulet*
    JJ
    *cf Larousse

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