17 février 2020

N° 233 - Pas la joie...


Un coup de cafard… 
Un air guilleret de Charles Trenet aidera peut-être à le faire passer ? 
Mais il est bon, pour l'avoir en tête, de faire d'abord un détour par :
https://www.youtube.com/watch?v=ae9AQayZAzA.

Pas la joie… Ces temps-ci, les mauvais’s nouvelles
Pas la joie, tombent de partout à la fois.
Pas la joie... Du coup, même à "mots parallèles"
Pas la joie, non c’est pas la joie.
Tous les jours, la radio m’apprend au réveil
Sans détour, des trucs à me donner les foies
Que du lourd, j’avoue, j’avoue que ça m’effraye
Pas la joie, non c’est pas la joie…

Ca tourne pas rond aux six coins d' l’hexagone
Maintenant la grève et toujours les gilets jaunes…
On défile en foule en brandissant le poing
Contre une réforme où rien n'est encore... aux points.
On n’y comprend rien, c’est flou, c'est le bordel
On n'en voit pas l’bout, pas le bout du tunnel.
Du coup, en vingt-deux, d'après les bookmakers,
On voit qui pourrait remplacer les marcheurs...

Pas la joie… Le virus qui sévit en Chine
Se répand et commence à semer l’effroi
Il s'avère aujourd'hui que cette vermine
Contamin’… Contamin’s-Montjoie !
Pas la joie… Le vent se déchaîne en tempête
Les ruisseaux débordent chez les villageois
Plus de doute, il faut sauver notre planète
Pas le choix, on n'a pas le choix.

Des pervers diffus'nt sur les réseaux "sociaux"
Des coups bas abjects et des outrages triviaux.
Pour un cri du cœur sur un compte Instagram
On pousse à lyncher, à tuer une jeune femme…
Même un président traite ses détracteurs 
De chien, d'emmerdeur, de raclur' sur twitter…
Qu'il est loin le temps, le temps d’avant fac'book,
Où l'on se donnait du… bachi-bouzouk *!

Pas la joie... Ces temps-ci, les mauvais’s nouvelles,
Pas la joie, tombent de partout à la fois.
Pas la joie... Du coup même à "mots parallèles"
Pas la joie, non c’est pas la joie…
Tous les jours la radio m’annonce au réveil,
Sans détour, des trucs à me donner les foies,
Que du lourd, j’avoue, j’avoue que ça m’effraye
Pas la joie, non c’est pas la joie…


* On l'a compris, ce couplet fait référence, dans l'ordre : à un soi-disant "artiste" russe, à la malheureuse Mila, à Donald Trump, puis au colérique Haddock.