Cette fois c'est le creux de la vague… Tout
le monde est parti, il ne se passe plus rien, alors les "Mots Parallèles"
aussi font relâche !
J'entends à la radio, ce matin... pas grand-chose !
J'entends à la radio, ce matin... pas grand-chose !
Les
vacances d'été, bien sûr, en sont la cause :
Les
journalistes sont au vert et, de surcroit,
Moi,
je n'écoutais plus Inter qu'un jour sur trois.
Au
moins suivis-je les exploits d'Alaphilippe
Et (sans plus m'occuper du brave Edouard Philippe...)
Je
sus tout sur le Tour et sur le maillot jaune
Sans
jamais m'inquiéter des derniers gilets jaunes.
Je
fus en Morbihan où déjà l'air marin
Me
fit ne plus penser à Gérald Darmanin.
Au
bout de la ria, sous la brume, oh, la mer
Est
"trop" belle... Oublié aussi Bruno Le Maire !
Quand
mes petits-enfants gagnaient au "Mille Bornes"
Je feignais d'en vouloir à la ministre Borne
Et lorsqu'ils culbutaient les quilles du mölkky
D'alerter Castaner, sur un talkie-walkie.
Jamais
je n'ai quitté la table de ping-pong
Pour
voir à la télé les bastons de Hong Kong
Ni
je n'ai suspendu le tournoi de pétanque
Au
motif que Pékin y concentrait des tanks.
J'aimais,
en randonnant autour de Padirac,
Ne
m'informer qu'un peu, mais surtout pas d'Irak,
Ni
- devant un confit aux pommes sarladaises -
De
Damas, où parade un al-Assad à l'aise.
Je me suis bien passé de Trump et de ses tweets,
De
Poutine et Boris, des émirs Alaouites,
Et
même de Macron, qui est je ne sais où.