12 novembre 2014

N° 131 - Les guignolets de l'info

Avant-propos : Les "mots parallèles" sont rarement sérieux… Celui-ci peut sans doute être appelé une "pochade". En effet, d'après wikipédia, "en littérature (sic) ce terme s'emploie pour qualifier une œuvre en général burlesque, brève et écrite rapidement. Il semble être attesté en premier en 1800 avec ce sens qui le rattache à pochard et poissard, personnages vulgaires et burlesques du vaudeville". A la bonne vôtre !

J'ai entendu à la télé Monsieur Hollande se vanter d'avoir longtemps fait la tournée de tous les bistrots*. Et j'ai vu s'illuminer l'œil du journaliste qui l'interrogeait... [Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Coco, tu sais ce qu'on va faire la prochaine fois ? Pour qu'il rencontre les vrais gens, qu'il leur cause, comme ça, nature, décontract' ? Ecoute Coco : on le suit au bistrot, n'importe où. Il s'installe au comptoir. Il commande un petit blanc. Il trinque avec le patron. Des clients s'approchent. Vas-y, Coco : moteur !]

- Alors ça, Monsieur le Président, c'est une sacrée surprise !
- Bonjour, bonjour à tous. Vous savez, c'est une idée de TF1. Ils m'ont dit : "Il faut que vous preniez de la hauteur". Alors voilà, vous êtes "en direct du zinc présidentiel" !
- Vous reprendrez bien un kir, Monsieur Hollande ?
- Oui, merci. Mais pas royal, hein !
- Dommage... Parce que, moi, je vous l'aurais fait avec une roteuse de Hautvillers…
- Non, non ! Pas l'autre Weiler non plus. Et pendant que j'y suis, s'il vous plait, pas de sherry, pas de malaga, non pas de mal à Ga… Bon, alors, de quoi on parle ?
- Bah, Monsieur le Président, vous savez, dans le petit commerce, on étouffe : impôts par ci, impôts par là…
- Alors commençons comme ça. Va pour un pot, c'est ma tournée !
- Tchin, mon Président. Moi, c'est Marcel. Y a dix piges que je serche un goulot, alors je fais brève au comptoir !
- A la vôtre Marcel ! Un boulot, voilà, voilà ce qui importe aux Français. Tiens… un porto français, vous auriez ça, patron ?
- Dites, M'sieur Hollande, avez-vous envie de vous taper deux quinquennats ?
- Oh là, attendez, on n'en est pas là !... J'ai d'abord un quinquina à finir, vous savez…
- Vous en êtes où, Monsieur le Président, avec la GPA, les curés, tout ça ?...
- Ah, la GPA… Moi j'ai PS, ça me suffit. Avec les curés je peux m'entendre, sur saint-raphaël, cinzano…
- S'il vous plait, est-ce que vous avez parlé à Obama ? Parce que vous êtes plutôt mal tous les deux, à mi-mandat...
- J'y pense… Mais je vais commencer par l'ambassadeur. Then, the americano, bah, ma foi, quand il sera à 29° de safistaction, comme moi, tout en bas, rac et ric, hein, on verra…
- Oui, mais pendant ce temps là Merkel et Bruxelles nous mettent la pression !
- Là, je dis pas, oui, je reprendrais bien une pression… Eh, patron, allemande ou belge, c'est égal.
- M'sieur Hollande, les portiques de l'écotaxe, en Bretagne, on va vraiment les démonter ?
- Ah, oui, ça c'est fini les tocasques, euh, les motocasques, c'est fini. Franchement, j'en ai ras la bolée dubonnet rouge !
- Et vous seriez d'accord pour qu'on ne paie plus l'autoroute, le dimanche, pour aller en Normandie ?
- Euh, ça c'est plus dilécat. Resséflichez un peu : l'aller, ça va, mais au retour, le campari gratuit, bonjour les dégâts!
- A part ça votre courbe du chômage, elle va s'inverser quand ?
- Là, je vais vous dire, faut pas croire au pernod, au pernod, au père noël. Mais, whisky est vrai, oui ce qui est vrai, dès que je dis un mojito, un mot au JT, tout le monde ricard, euh, rit car je me suis vraiment planteur, euh, planté. Je reconnais, c'est de byrrh en byrrh... Je suis vraiment dans la mousse caipirinha, non, une mouscaille pire, il n'y a pas...
- Alors, vous allez mettre qui au gouvernement ? Martine Aubry ?
- Ça va pas, non ? Broc martini ? Un broc, là, t'éjagères… Mais téquila, hein, téquila pour me sortir des trucs pareils ? Tu serais pas la vodka du diable ? Patron, siouplait, donnez-moi un grand verre d'eau.
- Tout de suite, Monsieur le Président. Vous avez une préférence ? Badoit, perrier, eau de Vals ?
- …..
Merde, il est tombé ! Arrête, Coco, coupe. Appelle la prod. On a peut-être fait une connerie…




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